Par la suite, on m’a confié une émission de dédicace que j’animais. A un moment, j’étais devenue l’interprète de tous les pasteurs qui venaient prêcher sur cette radio.
À l’époque, j’étais connue sous le nom de la sœur Thérèse. Mais à ma grande surprise, quand j’ai débuté, tout le monde m’appréciait. Puis que je n’avais jamais fait un travail pareil auparavant. Je me demandais si j’allais être à la hauteur. Un animateur séduit par la pertinence de ses interventions, lui a fait appel, pour interpréter en mina, une émission, consacrée à l’entreprenariat qui se déroulait en Français.
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Son intérêt pour ces émissions interactives lui a valu plus tard, un poste d’interprète à la radio Evangile. Il fallait courir pour aller dans une cabine téléphonique et appeler », se souvient-elle. Ce n’est pas aujourd’hui où on a des téléphones portables. Les jeux m’intéressaient tellement que je participais régulièrement par téléphone.
Je captais alors régulièrement cette radio, qui quelques mois après, a démarré des jeux bibliques aux cours desquels, on donne la parole aux auditeurs. On y jouait de la musique gospel, et comme j’adore ce type de musique, je suis tombée amoureuse de cette radio qui n’est autre que la radio Evangile. Et je suis tombée par hasard sur une nouvelle fréquence. « Un jour, alors que je m’ennuyais dans ma chambre, j’ai allumé la radio. L’inspirante histoire de « Da Dédé » commence le jour où au fond de sa chambre, elle a fait un geste anodin. A l’origine, une participation aux émissions de jeux sur une radio de la place.ĭe la sœur « Thérese » à « Da Dédé », juste un pas à franchir Mais en 1996, une nouvelle carrière s’offre à elle : l’animation radio. Une activité qui lui permettait de vivre convenablement. C’est ainsi qu’elle combinait le commerce des assiettes et la vente de fruits au marché de Hanoukopé. L’école n’étant pas forcément synonyme de réussite dans la vie, très tôt, elle décide de se lancer dans le commerce alors qu’elle a regagné Lomé, la capitale. Elle fit ses études primaires et secondaires dans la ville tricentenaire mais malheureusement, son cursus scolaire a été écourté à cause d’une douloureuse maladie qu’elle a eue à l’âge de 16 ans. Née à Aného, ville située à 45 Km de Lomé, Da Dédé est issue d’une famille polygame où elle est strictement élevée par sa mère dont elle est l’ainée. Comment est-elle devenue cette redoutable animatrice radio, cette voix qui résonne tant derrière les spots publicitaires et annonces ? Une immersion dans le monde de cette éblouissante animatrice radio.
Le vivre ensemble, le rejet de l’injuste sur toutes ses formes, la sensibilisation à bien d’égard sur diverses préoccupations constituent la ligne directrice de cette dame qui manie avec une aisance inaccoutumée le mina dans un style décomplexé et humoristique. Mère de famille et grand-mère, la soixantaine, cette animatrice radio est en phase avec le micro.Ĭela fait plus de 20 ans que cette voix émane des ondes pour un vaste auditoire. Une dame à carrure imposante, bien accoutrée en tenue pagne, assortie d’un masque, en sort et prend les escaliers, c’est Da Dédé. 7 heures du matin, une voiture gare au-devant de l’édifice. Près de la pharmacie Hanoukopé, trotte un immeuble qui abrite la Radio Kanal Fm. Portrait d’une animatrice chevronnée de la langue mina qui n’était qu’une « auditrice au bout du fil »! Autrefois commerçante, son destin a basculé il y a 24 ans. Première personne à poser sa voix pour un spot publicitaire n’en mina au Togo, Hunlede Dédé Massogna Thérèse communément appelée « Da Dédé » est présentatrice de journal en langue locale et animatrice des émissions « Somenegnon » et « Miwoenegnon » sur la radio Kanal Fm à Lomé.
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